[RP] Brans le bas de combat ! Duduche en éclosion !

Admin Messages : 210 Date d'inscription : 02/03/2015

Le RP se déroule le 16 mai 1461

Cecilia a écrit:: Cela ne faisait que peu de temps depuis que la jeune femme avait osé sortir de retraite. Il y avait tant de choses auquel elle devait répondre ou bien encore qu'elle devait mettre en ordre mais elle n'avait pas la moindre envie. Tout du moins n'en avait elle plus envie au vue des nouvelles qui lui étaient parvenues sur certains membres de son entourage relativement proche puisqu'elle se trouvait relativement affectée par l'annonce du décès de sa nainnitude, Goclad von Dumb qu'elle connaissait à présent depuis de nombreuses années mais également par l'annonce de l'état de santé de son père que l'on disait sur le point de rejoindre le Très Haut. Ajoutons à cela que rien ne semblait aller en Lorraine depuis son départ puisque plusieurs erreurs avaient été commise -coûtant relativement cher au Duché aujourd'hui soit dit en passant- ou bien encore le fait qu'Ardarin lui avait tourné le dos sans qu'elle n'en connaisse la raison, alors qu'elle avait été son garde fou ainsi que sa principale conseillère et amie.

Ne sachant que faire pour chasser sa tristesse, elle décide de se rendre au Castel de Lyon et ce contre l'avis de son médicastre et de la sage-femme pour donner son avis sur des anoblissements qui ne l'intéresse pas plus que cela pour l'heure ou peut être était ce pour retrouver durant un laps de temps, les bras de son compagnon qu'elle n'avait pas vu depuis son départ pour le couvent. Sitôt le devoir nobiliaire accomplit, la jeune femme n'avait pas traîné pour rentrer se reposer, le voyage fusse t il relativement court l'avait épuisée bien plus que d'habitude étant donné que l'enfant à naître ne lui laissait guère de répit ces derniers temps. Sans doute était il pressé de retrouver son père ce vilain garnement.

S'était là, assise non loin de la fenêtre, que la brunette allait en prendre pour son grade alors qu'elle était en pleine conversation avec sa demoiselle de compagnie puisque le vilain garnement décida que se jour il viendrait au monde. Z'avez vu comment il est bien éduqué à l'avance ce petit bout de chou? Un coup de blues de la part de sa moman pour qu'il décide de lui remonter le moral. Comment ça z'étiez pas au courant que ça se passait comme ça? Bah maintenant vous le savez ! Et si besoin de plus d'info la dessus, n'hésitez pas à composer le 3615 my life, un conseiller pratique vous répondra à tout heure du jour et de la nuit !! Bref ou en étais je avec tout ça, ah oui ça me revient ... comme vous l'aurez comprit, l'enfant avait donc décidé de naître ce jour la pour la plus grande joie de ses parents. Comment ça je vante déjà la marchandise qui n'est même pas née (comme le poisson) pour le moment? z'avez dû rêver.

Revenons en à nous moutons ou plutôt à la scène qui se déroule sous nos yeux même si nous n'y sommes pas, enfin vous avez comprit tout qu'est ce que je voulais dire. Donc la brune là, est sur le point d'accoucher et qu'est-ce c't'y qu'elle demande à Brunehilde d'après vous? vous penserez sans nul doute à un médicastre, une sage-femme voir même d'être conduite jusqu'au lit pour qu'elle puisse s'allonger et bah vous avez tout faux ! Le premier truc que Cecilia va demande, c'est un verre de prune !! Vous ne vous rendez pas compte, c'est terrible pour elle d'en avoir été privé durant de nombreux mois par la faute de Sam, alors du coup elle saute sur l'occasion. En même temps pourquoi se priver hein? Donc après avoir joyeusement fait l'ivrogne avec un ou deux verres de prune juste histoire de se détendre, la duduche se fait traîne jusqu'au lit en compagnie de la Demoiselle de Monthureux le Sec (non elles ne couchent pas ensemble rassurez vous, tout du moins pour le moment; il ne faut jamais dire jamais!)
qui après avoir déposé la baleine pour encore quelques minutes ou heures allez savoir, sort en courant de la chambre pour alerter toute la smala ducale afin d'aider au mieux notre duduche impériale pour cette éclosion tout en hurlant dans les oreilles d'un page pour qu'il ramène par la peau des fesses le Duc de Sassenage.

J'vais pas vous décrire le reste de la scène, c'est long chiant et j'ai pas l'inspi donc je vous propose à la place de regarder un documentaire sur la vie des crevettes ou tout autre chose de plus instructif pour revenir de nombreuses heures après que notre héroïne du jour ait fini de souffrir le martyr juste histoire de savoir si c'est un fils ou une fille. Suite au prochain épisode pour connaître la réponse à cette question mais pour l'heure à vous les studios !!

Samuel Rossal a écrit:: Plus de dix jours sans la voir et il la croisait où ? A l'assemblée nobiliaire... La bonne blague. Elle ne voulait plus y mettre les pieds et enceinte jusqu'au cou elle allait où ? Chez les dingues... C'était à n'y plus rien comprendre. Mais la surprise était finalement plutôt bonne puisqu'il l'avait retrouvée, fatiguée à première vue malgré son séjour chez les nonnes, mais radieuse. Il avait du coup par la même occasion retrouvé sa bonne humeur ce qui ne pouvait pas être mal au vu de ce qui se passait à Embrun. Une fois leurs devoirs respectifs accomplis ils étaient repartis vers Ribiers. Croisant les doigts pour que l'enfant ne pointe pas son nez sur la route, le voyage avait été stressant pour lui et éreintant pour elle.

Depuis leur arrivée au château, pour les mauvais en géographie du coin Ribiers n'est pas trop loin d'Embrun, il passait son temps entre le bureau qu'elle lui avait octroyé, trop aimable la duduche hein ? Donc il passait donc son temps entre le bureau et le pigeonnier tout le temps en train de rédiger des missives et plonger dans son désir de relancer la vie à Embrun en se représentant à la mairie. Un soir qu'il prenait l'air dans les jardins en contrebas du donjon il entendit des cris venir de ce dernier. Levant la tête il vit des lumières apparaitrent à plusieurs fenêtres, des ombres monter et descendre les escaliers du château.

Etait-ce le moment ? Son enfant avait-il décider de montrer le bout du nez ? Il décida de repartir vers les appartements qu'ils occupaient lorsqu'il vit débouler, c'est le terme, un page ébouriffé en sueur qui pila net en le voyant...

Messire Duc ! Messire Duc ! Dame Cécilia vous appelle ! Vite ! Elle a bu et ensuite elle s'est couché et elle hurle votre nom !

Brunehilde a écrit:: Comme bien souvent, Brunehilde prenait conseil auprès de la Duchesse. Elle lui posait quelques questions relatives à la l'économie et à la vie politique, et comme encore plus souvent la discution s'égara vers des sujets bien plus réjouissants. Ce jour là, Brunehilde laissa entendre qu'elle avait fait la connaissance d'un Vicomte qu'elle trouvait fort plaisant homme. Bien évidemment la Duchesse la taquina à ce sujet, et bien sûr la jeune femme rougit et nia être entichée.

L'heure était à l'insouciance où plutôt semblait l'être car le futur héritier n'attendait que cet instant pour pointer le bout de son nez. De violentes contractions ne tardèrent pas à troubler le moment de complicité qui unissait Brunehilde et Cécilia.

D'abord, Brunehilde ne comprit pas ce qui se passait. Elle n'avait point l'habitude de vivre ce genre de choses et était du reste particulièrement innocente. Son intuition cependant lui fit percevoir un changement d'état chez Sa Grâce, et l'inquiétude la gagna, aussi ne se fit-elle pas prier pour aller chercher un verre de prune toute émotionnée qu'elle était.

A son retour, les choses ne tardèrent pas à se préciser. La Monthureux-le-sec comprit enfin que le bébé s'apprêtait à naître et aida la duchesse à gagner sa couche. Elle s'obligeait à paraître sereine et enjouée, mais dès qu'elle put aller chercher de l'aide, son pas s’accéléra et son sourire disparu. Elle était effrayée.

Elle envoya dans la chambre ducale toutes les servantes qu'elle croisait, ce contentant de lancer avec inquiétude: "l’héritier arrive. La duchesse a besoin d'assistance. Vite, rendez vous dans ses appartements sur le champs!"

Elle courut plus qu'elle ne marcha jusqu'au bureau de l'intendant et lui intima l'ordre d'aller quérir une sage-femme immédiatement. Puis, relevant légèrement ses jupes pour ne point être entravée, elle s'en retourna, aussi vite qu'elle était venue, auprès de la duchesse.

Au début elle voulu lui tenir la main, mais Cécilia la serra si fort que Brunehilde s'étonna de ne point la voir tomber en morceaux. Elle s'appliqua alors à éponger le front de Sa Grâce, et s'y employait toujours lorsque le duc fit son entrée.

Par respect et timidité, elle s'écarta alors, allant s'asseoir dans un coin éloigné de la pièce, tandis que plusieurs servantes s'activait un peu partout. Certaines activait le feu, d'autres remplissait un immense chaudron d'eau, et d'autres encore apportait du linge propre.

Sur son siège Brunehilde se rongeait les sangs, se sentant inutile et désemparée. Elle crut attendre cent ans avant que la Sage Femme ne soit introduite dans la chambre de naissance.
Enfin, un léger soulagement la saisit.Il ne dura pas, mais lui donna suffisamment d'aplomb pour demander un verre de prune, pour elle cette fois. Elle avait grand besoin d'un remontant.

Elle ignorait encore que l'accouchement allait durer longtemps, très longtemps, et qu'elle n'avait pas fini de frémir.

Cecilia a écrit:: Ce qu'il y avait de bien dans les accouchements que se soit à l'époque ou bien à l'heure actuelle, c'est que tout le monde peut en profiter! Ben oui tant par l'écrasement des didi que la futur mère serre ou par l'éclatement des tympans à force de hurler (ce qui n'est plus le cas de nos jours au moins pour la sauvegarde de nos pitites n'oreilles puisque nous avons cette magnifique invention qu'est la péridurale).

Bref ou en étais je avec tout ça? Hmmm voyons voir ... ah oui ça me reviens. Cécilia faisait donc partager en cet instant les joies de l'enfantement à sa dame de compagnie ou bien peut être était ce pour la punir de lui avoir parlé avoir parlé d'un certain Vicomte de Vigy à mot semi couvert il y a peu? Allez savoir... Toujours est il que dans sa grande bonté et soucieuse de sa nièce-amie-dame de compagnie-protégée (rayer la mention inutile), Brune épongeait le front de la futur mère jusqu'à ce que le Duc de Sassenage fasse son entrée dans la chambrée au grand dam de sa compagne qui ne souhaitait pour rien au monde être vue dans cet état (en même temps y avait de quoi vous traumatiser un homme à l'époque).

Ce dernier ne put s'approcher que quelques instants pour déposer un baiser sur le front de sa duchesse avant que de se voir jeter dehors par une colonie de servantes armées de linges propres. Oué faut faire gaffe avec les domestiques, c'est que ça vous mordrait presque quand c'est mécontent ou que ça enquiquine leur maîtresse!

Six bonnes heures plus tard, un magnifique petit garçon avait vu le jour. C'est donc tout naturellement et à la demande de la jeune mère au trait oh combien fatigué que l'on laissa l'heureux papa entrer à nouveau dans la pièce après avoir changé les draps-retapé un peu la mère en lui ôtant sa chaisne (ce que l'on appelle une chemise de nuit de nos jours) pour la remplacer par une autre mais également en lui passant de l'eau sur le visage.

Lorsque son compagnon se trouva non loin des deux amours de sa vie, la jeune femme se contenta simplement de murmurer le prénom qu'elle avait choisit pour leur enfant afin qu'il comprenne qu'il s'agissait d'un fils, sans qu'il n'ait besoin de poser la question, avant que de reposer son regard sur le petit Raphaël qui dormait à ses côtés.

» [RP GOLD] Visite d'une duduche